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Les Trognes, arbres paysans et réserves de biodiversité

Arbres émondés, têtards, trognes, tronche… Les Trognes sont des arbres magnifiques si on apprend à les connaitre davantage. Hyperproductifs en fruits, conférant refuges et alimentation pour la faune, stockant du carbone, fournissant du bois de chauffage ou du bois de haute qualité pour l’artisanat et l’ébénisterie… Les qualités et les bénéfices de ces arbres pour les agroécosystèmes sont incroyables ! Et pourtant, ils tombent dans l’oubli. On ne sait pas les reconnaitre, les apprécier, et encore moins les recréer ou les entretenir. C’est pour cela que nous avons choisi de nous intéresser à ce sujet.

En savoir plus sur les Trognes, c’est par là ! 

#podcast #agroécologie

Pourquoi s’intéresser aux Trognes ?

Dans ce premier épisode hors-série de notre podcast Poids plume, nous sommes partis à la rencontre d’experts reconnus internationalement pour les interviewer chez eux, à propos d’une thématique inédite : Les trognes, l’arbre paysan et réserves de biodiversité.

Le botaniste Dominique Mansion, grand spécialiste de ces arbres, les décrit comme étant des centrales à production durable, renouvelables, de proximité, fixatrices de carbone et sièges de biodiversité.

Nous avons choisi de partir à la rencontre de six professionnels de l’agriculture, de la botanique et du génie écologique aux quatre coins de la France, afin de montrer les qualités incroyables de ces arbres paysans, de conserver et diffuser les savoirs qui leur sont liés et participer à les faire sortir de l’oubli.

 

La totalité de l’épisode est retranscrite dans cet article, mais vous pouvez si vous le souhaitez, écouter l’épisode audio ici (ou sur votre plateforme préférée : Apple podcast, Spotify, Deezer, Amazon music, Youtube).

Vincent Vignon

Écologue de terrain, spécialiste du pique-prune, directeur de O.G.E

Pique prune, scarabée ©OGE

Alexandre :

 Au début de l’année 2020, nous rencontrions Vincent Vigneron, écologue de terrain et spécialiste international du loup, du cerf et du pique prune, un scarabée mangeur de bois menacé d’extinction. Il est le directeur associé d’OGE, l’Office de génie écologique, un bureau d’études en environnement situé en région parisienne.

Au cours de l’interview, on a abordé le lien entre nature et activités humaines, et particulièrement le rôle essentiel des pratiques paysannes dans l’entretien de biotopes riches en biodiversité. C’est à cet instant que Vincent a évoqué une pratique pour beaucoup oubliée : la taille des arbres en trogne ou en têtard, apportant production de bois de fourrage, enrichissant le bocage et donnant de nombreux habitats pour la biodiversité.

Vincent :

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On a une perte considérable du réseau de haies. Alors, c’est l’agrandissement des parcelles, la perte de linéaires, de la perte des connexions, de tout ça. Et évidemment, tous ces éléments sont importants pour la qualité de la nature. La composition a beaucoup changé puisqu’elle était composée de manière très diverse.

Elle était pas tout idéale, mais enfin, disons que souvent, on avait quand même une bordure herbacée, des arbustes à fleurs et à fruits. Ça nourrit des oiseaux et beaucoup de faune. La floraison pour tout ce qui est pollinisateurs et on se nourrit énormément d’espèces.

Et puis les fruits ensuite. Et puis les arbres qui sont denses. Beaucoup étaient composés d’entier et la taille des arbres? C’est intéressant parce qu’en fait, du point de vue de la propriété, le tronc était au propriétaire, les branches coupées régulièrement à l’éleveur qui les utilisaient pour le fourrage des animaux.

Et regardez encore les petites baguettes. Et ça, il en faisait du bois pour le feu, tout était utilisé, bien sûr. C’est pour ça qu’on avait aussi un usage de l’espace à ses fins et optimisé. Et le cycle de taille est égalé, était calé en termes de périodicité, souvent au bout de fermages, donc 9 ans et 9 ans

. C’est intéressant parce que pour beaucoup d’espèces, ce n’est pas trop long par rapport au fait de maîtriser la croissance des branches et c’est suffisamment long pour faire des blessures. Résultat ça a occasionné la formation de cavités et ça a été le moteur de la création de cavités extrêmement efficaces dans beaucoup d’arbres.

Au point que sur des chênes, on se retrouve avec des cavités assez importantes hébergeant des communautés d’insectes extraordinaires. En 70 ans, la même communauté dans un chêne de forêt qui n’est pas taillée, va développer ça après 300 ans.

Or, il a été coupé avant, donc on l’a perdue. Et résultat, on a plein de communautés d’insectes liés aux vieux arbres qu’on va retrouver dans des systèmes agraires partout en Europe, mais c’est vrai dans le monde entier et qui ont disparu dans les forêts exploitées.

Et donc, on se retrouve avec finalement un paysage complètement transformé par près de 10.000 ans d’agriculture jusqu’à la haute montagne. Il y en a eu partout qui fait que c’est complètement imbriqué activité humaine et nature.

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Marc Dufumier

Agronome, enseignant-chercheur émérite à Agro-Paris Tech, militant pour l’agroécologie.

©Alexandre Asmodé

Alexandre :

Marc Dufumier est enseignant chercheur émérite à AgroParisTech. Militant pour l’agroécologie et auteur de nombreux livres de vulgarisation tels que L’agroécologie peut nous sauver. Aux Éditions Actes Sud et De la terre à l’assiette aux éditions Allary.

Marc Dufumier :

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Alors effectivement, dans les services écologiques, je remets en avant les rôles des et dans le rôle des haies. Il peut y avoir plusieurs strates la strate herbacée et arbustive. Il peut y avoir les strates, les hautes tiges et il n’est pas interdit d’amender et d’avoir effectivement des arbres qui, effectivement, évidemment, on pense surtout des arbres fourragers.

On pense le frêne, par exemple, dans certaines régions où effectivement, les haies, les arbres plutôt en clôture, rendent une multitude de services excellents services écosystémiques si on veut, mais c’est nous rendre une multitude de services. Ces fertilisants, ça héberge des insectes, ça héberge des mésanges, ça héberge et carabes.

Ça peut être à la fourragers, ça peut nourrir des animaux. C’est un rôle fertilisant et la chute des feuilles mortes, mais absolument. Les outils sont circulairement et mander. On fabrique du BRF et en contribuant à la fertilisation. C’est beaucoup de carbone carbone, de la photosynthèse de plusieurs années, la poussée des hautes tiges.

Et c’est quand même aussi puisquon les éponges humides. Il y a quand même la sève et les éléments minéraux qui sont là, dans la sève à ce moment là. Très précis, ça joue un rôle fertilisant. Le côté délicat, c’est que vaut mieux le faire à un endroit où il y a plutôt eu des légumineuses et où le sol, où il y a déjà des bactéries qui ont fixé l’azote de l’air. Il y a un rapport, comme on dit chez nous carbone azote. Vous faut jamais exagérer. Mais même là dessus, on commence à progresser, c’est à dire ces champignons qui commencent à décomposer le bois mort avant que ne viennent s’incruster les champignons microrégions.

Mais il peut y avoir des multitudes d’interactions quand on commence une fertilisation avec du bois raméal fragmenté et même qu’on dit il y a une fin d’azote et on a mis trop de carbone et une fin d’azote. En fait, si on regarde bien, c’est un manque de champignons mis corrézien qui pourrait nous rendre peut être très utile à ce moment là de la décomposition du BRF. Mais là, on progresse. Tout ça n’est pas forcément encore publié, mais on va beaucoup progresser.

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Thierry Lecomte

Botaniste spécialiste des zones humides, conservateur du marais vernier, éleveur de vaches highland et de moutons Shetland.

©Alexandre Asmodé

Alexandre :

Thierry Lecomte est écologue, spécialiste du pâturage écologique avec sa femme Christine, qui travaille depuis près de 50 ans à la préservation du patrimoine naturel et agricole exceptionnel de 4500 hectares du marais Vernier, en Normandie. Cette zone humide est protégée par la Convention de Ramsar.

Et pour entretenir et enrichir les milieux ouverts du marais, il y élève en semi-liberté des vaches Highland, des chevaux camarguais et des moutons Shetland.

Thierry Lecomte :

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Pour nous autres écologues, le têtard va aussi avoir des vertus en termes de biodiversité. Je vous disais tout à l’heure que le marais est assez souvent inondé et bien qui ont tendance à se creuser, vont permettre un épisode d’inondation, d’accueillir un certain nombre d’organismes terrestres, de zones humides.

Mais qui n’aime pas être passé trois mois sous l’eau? Je pense par exemple à carabes ce qu’on appelle le carabes granuleuses et qui a carabes inféodé aux zones humides. Et bien, il va trouver pour l’hiver dans ces troncs de saules qui ont tendance à se creuser un peu au fil des années.

Un refuge, donc, pour l’hivernage. Ça m’est arrivé de voir un jour, à deux mètres de hauteur, un renard qui avait pris ses quartiers d’hiver sur Arteta pour se mettre à l’abri. Donc de l’eau. Il y a de l’eau tout autour et le renard s’était installé, vérifia, grimper parce que les têtards, c’est pas bien.

C’est parfois un peu penché. Il y a une écorce un peu rugueuse. On peut dire autour. Tout ce qu’il faut pour un quadrupède avec de bonnes griffes arrive s. Il y a un bon Coudrin, donc on arrive à se mettre dedans.

Vous allez voir aussi des oiseaux, notamment le rouge sur fond blanc, par exemple, qui va affectionné ce genre de chose. La chouette chevêche aussi. Et donc, ces arbres vont servir aussi dans une sorte de régulation, donc du cycle de l’eau, puisqu’un arbre têtards, c’est environ 400 litres d’eau par jour, des impôts transpiration et contribue donc à faire

bénéficier, en période de sécheresse, les écosystèmes voisins de l’humidité du marais. C’est une façon pour le marais de rendre une partie de son eau qu’il a cumulé à une certaine période. Donc, vers des écosystèmes limitrophes. Qui peut être la forêt?

Qui peut être la culture? Qui, en pleine canicule, peuvent, si vous me permettez l’expression, tirer un peu la langue. Bien, ça va redonner de l’humidité dans l’air, qui est bénéfique donc pour toutes sortes de plantes qui ne sont pas des plantes de marais.

Il y a donc aussi l’aspect paysager et donc dans ce souci de préserver un peu les valeurs paysagères de ce type de marais. Nous avons entrepris pendant plusieurs années de planter un certain nombre de saules. Aujourd’hui, on doit être pas loin.

De 600 arbres ont été plantés, en majorité des saules blancs, mais également un peu de frênes et également du peuplier noir, mais originaire de la vallée de la Seine, puisqu’on a un éco type un peu particulier du peuplier noir en vallée de Seine.

Alors c’est assez simple, il faut juste être patient, donc, disons au début de la plantation. En général, on ne va pas planter un arbre, on plante une branche, on plante un Plançon et le Plançon s’enracine et va donc bourgeonner et faire des branches.

Alors on va le couper à peu près à deux mètres de hauteur, mais on coupe à la hauteur qu’on souhaite. Ce peut être un mètre cinquante ou du mètre cinquante ou trois mètres trop bas. Après, il faudra aller chercher les branches un peu plus.

Compliqué. Et donc, pendant plusieurs années, on va couper un petit peu les petites branches et qui vont repartir toujours depuis le semis de l’arbre et petit à petit, le tronc de l’arbre va se boursouflées, va grossir et on va arriver à des arbres qui vont devenir de plus en plus imposants, avec des branches qu’on va laisser grandir

pendant 9, 10, 11, 12 ans. Autrefois, ça se faisait souvent lors des révisions de baux. Ils se faisaient tous les neuf ou tous les 12 ans, et donc à peu près la bonne durée. Après, tout dépend, je dirais, le type de sections de bois que l’on que l’on recherche.

Et il y a des arbres qui supportent moins bien, par exemple les peupliers. Si on attend trop longtemps de les immondices, on risque de les voir mourir. Donc, il ne faut pas attendre trop longtemps. Le sol résiste mieux, mais l’arbre qu’on a traité ainsi, c’est définitif.

C’est à dire que on peut condamner, l’entretenir de cette manière là. Si on le fait pas, les branches vont prendre beaucoup de poids par rapport au tronc et un coup de vent peut faire en sorte que les branches s’arrachent et fendre le tronc, coupent le tronc, ce qui nous arrive de temps en temps.

Même sur des sols relativement jeunes, il y a quand même un peu de pertes liées au coup de vent un peu brutaux qu’on peut avoir à certaines périodes de l’année.

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Dominique Mansion

Botaniste spécialiste des Trognes, illustrateur naturaliste (Flore forestière de France et de nombreux autres).

©Alexandre Asmodé

Alexandre :

Dominique Mansion est botaniste, illustrateur et spécialiste reconnu des trogne. Il s’est passionné pour la botanique grâce à son activité d’artiste illustrateur qu’il a amené à illustrer l’ensemble de la flore forestière française. La bible de la botanique forestière en trois tomes, soit plus de 6000 pages.

Aujourd’hui, il est surtout connu pour son travail de collecte et de diffusion des savoirs liés aux arbres, aux paysans, ainsi que son action de sensibilisation du public aux valeurs inestimables de ces arbres qu’il développe largement dans son livre Les trognes, l’arbre paysan aux mille usages.

Dominique Mansion :

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Et c’est là encore définir la trogne, je dirais, c’est définir les trogne, parce que il y a une multiplicité de formes de cons qu’on peut trouver de s’étranglent. Il y a des quantités d’essences qui peuvent être gérées de cette manière là et au fur et à mesure que les recherches continuent sur les troncs, je découvre toujours et

des noms qu’on peut leur donner selon les régions et des formes ou des usages que ne connaissaient pas au préalable. Sachant que la Troïl, c’est bien la relation d’un arbre avec des humains qui vont régulièrement le tailler. La trognes, c’est ça.

Si on veut définir après les raisons de la trognes, c’est justement une cueillette régulière d’un arbre dont on va conserver en permanence le tronc. Donc ça, c’est aussi important dans la vision qu’on peut avoir de ces arbres. C’est dire qu’il y a une pérennité, un enrichissement même de ceux de cette grume, de ce trou qu’on ne va

pas éliminer. Donc l’arbre, il est pérennisés en définitive par cette taille. Mais définir la trogne pour ces usages, c’est dire aussi qu’elle n’a jamais un seul usage iar l’arbre trogne. Il peut à la fois donner son bois pour faire des fagots, donner son bois pour faire du charbon de bois, mais donner aussi son bois à ses rejets

pour faire du fourrage et la présence. Sa présence sur le terrain peut également servir de borne pour borner le territoire. Lire Faut voir dans la théorie des usages multiples qui peuvent être en plus évolutifs au cours du temps.

La trentaine, c’est vraiment l’arbre que l’on crée Kollontaï que l’on crée quand il est jeune. Donc il faut bien. Il faut bien avoir cette notion d’un arbre avec laquelle l’homme s’engage et engage les générations qui vont suivre par ses cycles des saï qui sont en définitive respectueux de la biologie de l’arbre.

Et pour en revenir à la création naturelle, détrônent si on prend l’exemple du castor. Si vous allez sur les bords de la Loire ou du Rhône, vous allez voir des mini trognes créées par le castor qui font 50, 80 cm de hauteur, parfois plus quand ces trois îles sont créées lors des crues.

Et le castor? Intuitivement, sans doute, c’est que l’arbre va repousser et qu’il va pouvoir profiter des repousse de l’arbre en question. Et puis après, il y a des accidents qui peuvent être des accidents physiques, avec un rocher qui va casser un arbre, avec un animal qui va brouter un arbre au dessus de la neige.

C’est le cas de certaines trogne dans les montagnes ou alors avec les crues ou avec une tempête qui va casser un arbre. Et on voit l’arbre qui repousse. On dit qu’il réitère donc à partir de ces bourgeons dormants.

C’est ça qui est important dans la notion de trognes. L’arbre va refaire des branches, va refaire houppier, il va remettre. On peut considérer même qui refait des arbres, considère que ce qui repousse sur la tête d’une trogne, ce sont des arbres.

On peut penser que les humains ont observé en observant la nature, ont compris que l’arbre avait cette possibilité de repousse, de réitération. Et on peut penser aussi que cette pratique de la trogne a commencé dès que les humains sont devenus sédentaires et éleveurs agriculteurs et que les besoins que fournissait l’arbre qui étaient essentiels.

C’était bien sûr une multitude de dusage qu’aujourd’hui nous sont offerts par d’autres possibilités d’achat de matériaux synthétiques et autres. L’arbre fournissait pratiquement tout pour les humains, donc il fallait préserver cette ressource de l’arbre. Et si vous taller est, si vous taillez l’arbre auprès du sol, il va être brouté par du bétail si vous êtes en présence de

bétail ou des herbivores sauvages. C’est le cas des cerfs, des chevreuils qui vont tout manger, ce qui repousse. Par contre, si vous créez cette trognes suffisamment haut pour que votre chevreuil, votre mouton ou votre vache ne mange pas, les repousse.

Vous êtes en présence d’une forêt qui va être préservée et dont vous allez pouvoir bénéficier de la production régulièrement. La trentaine de saules est bien connue, notamment dans tous les pays du Nord, en Belgique, aux Pays-Bas, où c’est vraiment même l’arbre.

Thématique de ces paysages de pays plat. Si vous allez aux Pays-Bas, vous allez voir de la toile de saule absolument partout et si vous allez dans d’autres régions, si vous allez dans le Marais poitevin, par exemple, vous prenez une barque et vous allez naviguer au milieu des 32 Frane.

Et ça, c’est vraiment emblématique aussi de ce paysage du Marais poitevin où ces trogne de frênes sont là comme vraiment récurrente identitaire de ce territoire. Et puis, si vous allez dans d’autres régions, si on va, on a fait noua, par exemple, dans le nord de la France.

Là, ce seront surtout des tranches de charme qu’on va observer dans le paysage. Et je dirais chaque région a un peu sa spécificité, sachant qu’on va retrouver des essences classiques récurrentes taillées de cette façon. Je me souviens notamment dans les cartes de formations qu’on a fait au sein de la Maison botanique, autour des Trogne et du Plessis

Sage. Et quand j’avais voulu interroger un peu plus précisément André, qui était un de nos transmetteurs d’informations, il m’avait fait une réponse. Tout ça, c’est rien. C’est à dire que jamais on avait reconnu ce savoir paysan qui n’est dans aucun bouquin, qui est du savoir que la transmission orale et tout d’un coup.

Pour lui, le fait qu’on l’interroge Balou, ça, on ne l’avait jamais reconnu. Finalement, c’est tout savoir. Et c’est pour ça qu’il m’avait fait cette réflexion. Et en fait, c’est d’une. C’est extrêmement précieux. Une pratique qui revient aussi aujourd’hui dans certains vignobles, comme dans le vignoble du Bordelais, par exemple, où on appelle ce lien.

d’Hozier la vîmes donc à nouveau. Certains vignerons attachent leurs vignes non plus avec du fil de fer ou du plastique, mais avec des liens 100 recyclables et 100 %100 renouvelable. Donc, c’est dire que cet usage de bois de bois d’œuvre, il est aussi évolutif et peut à nouveau resservir d’une manière intéressante.

D’autant qu’on voit aussi revenir dans ses vignobles. La vigne est en elle même une liane trogne, il ne faut pas l’oublier. On revient. On revient aujourd’hui à la présence, l’installation, la présence d’arbres dans ses vignes à cause des dégradations des sols, à cause des excès climatiques qui font que l’arbre.

Il va apporter des éléments d’ombrage aussi, qui peuvent être nécessaires pour la vigne. Et puis, à cause aussi des pertes de biodiversité ou de l’absence de biodiversité dramatique dans certains vignobles et de l’image du vignoble lui même, si bien que la tremble devient un élément d’avenir aussi pour le vignoble.

Et ça, c’est une sorte de retour aussi, non pas passéiste, mais un retour évolutif avec la possibilité qu’on a aujourd’hui, notamment par la valorisation, par le broyat, qu’on va pouvoir réintégrer au sol, ce qu’on appelle le BRF bois raméal fragmenté des jeunes rameaux qui sont remis au sol pour lui apporter de la vie, de la matière organique

, de la lignine. Enfin, tout ce qu’aujourd’hui les sols dégradés peuvent avoir besoin. 1976 La sécheresse. 2003 La canicule l’a tout d’un coup et la mémoire de cet usage fourrager n’était pas perdue. Est revenue. Et aujourd’hui, ce qui est intéressant, c’est que cet usage fourragère est en train de devenir un usage régulier.

Et poncez, c’est à dire que tout d’un coup, on ne va pas se remettre à tailler les arbres parce qu’un arbre fourragers, l’intérêt pour avoir le maximum de feuilles et de bourgeons et de jeunes rameaux que mangent aussi le bétail, c’est à tailler à des cycles plus courts qu’une trognes dont on va faire du bois d’œuvre, par

exemple, ou du bois bûche. Donc, ça sert à ça. Ça suppose de faire à la fois des formes d’arbres et des cycles de tailles en fonction de ces usages. C’est une utilisation très ancienne qui s’est faite d’une manière systématique dans tous les pays où l’époque d’Herbauges était très courte.

Les pays de montagne, les pays du nord nord de l’Europe Finlande, Suède, Norvège. La pratique de la, de la, de la fourragère et du bétail avec les trognes a été dans ces régions très développées. Alors aujourd’hui, il est clair qu’on ne va pas nourrir en permanence du bétail toute l’année avec du fourrage, mais ça devient une évidence

par rapport aux problèmes climatiques, notamment des déficits en eau dans des saisons où il n’y a plus plus d’herbe du tout dans les champs. Et là, la trogne devient le fourrage des trans, devient un recours ou un complément par rapport à ses besoins que peut avoir le bétail en fourrage.

Et l’intérêt de la fourragère, c’est qu’elle apporte aussi des équilibres alimentaires au niveau médicamenteux. Équilibre de digestion des animaux et pas oublier qu’à l’origine, les herbivores, ils mangeaient d’abord de la feuille d’arbre avant de manger des graines des prairies, comme on le voit aujourd’hui.

Naturels ou artificiels, donc, si bien que ce côté fourragers devient de plus en plus important pour des éleveurs, que ce soit des éleveurs de moutons ou des éleveurs de bovins. Et dans les formations que je peux faire à travers la France, il y a une grosse demande et d’ailleurs, on fait aussi des formations spécifiques pour les pour

les encourager, à la demande justement de ces éleveurs. En même temps, quand ça va être oui, alors on pense souvent trognes avec production de bois, énergie de bois, d’œuvre, de fourrage. Mais la production fruitière est importante et évidente sur certains arbres, comme l’olivier, qui a une forme de trogne et est la plus ancienne que j’ai vu, la

plus ancienne trogne que j’ai pu voir. C’est quand même 3 000. C’est quand même pas rien. Ça veut dire que c’est pratiquement plus vieux que tous les monuments qu’on a chez nous, en France, qui dépassent du sol. Donc ça, ça en dit long sur la pérennité de l’arbre suite à cette taille.

Et aujourd’hui, on fait toujours de l’huile avec cette trogne que j’ai vu en Crète et qui a servi lors des Jeux olympiques qui ont eu lieu à Athènes. A On est venu prélever des rameaux pour offrir aux vainqueurs de cette compétition.

Donc, c’est pour dire qu’on a quel point cette taille permet aussi, et à condition qu’elle soit répétée et régulière, de vivre plus longtemps et de stimuler la fructification. Ce qui est ce qui était aussi vrai sur sur le chêne pédonculé des forêts trogne du Pays basque pour nourrir les cochons qui mangent des glands, bien sûr, et qu’on

engraisser de cette manière là. Ce qui existe toujours d’ailleurs dans en Espagne, en Estrémadure, avec le chêne vert, dont l’usage sert aussi à nourrir les cochons et en faire une des viandes les plus réputées au monde la viande de porc les plus réputées au monde, ce qu’on appelle la pata negra.

Il faut dire d’abord que tous les arbres trognes ancien sont des arbres creux. Il ne faut pas l’arbre, le, le bois de cœur, c’est du bois mort par le fait de tailler. Cet arbre entre en fait qu’il y a une accumulation d’humidité qui permet la décomposition en compagnie des champignons, des bactéries, des insectes, de transformer ce bois

de cœur avec des apports extérieurs de feuillage ou de fientes d’oiseaux ou d’autres animaux en interros, qui va être un terreau extrêmement intéressant et qu’on a utilisé à une époque en Bresse, par exemple, pour cultiver le piment, le jeune piment et étaient les semis étaient faits dans du terreau de trognes de saule.

Le saule est intéressant pour cette formation de terreau parce que il se décompose. C’est du bois blanc. Il se décompose plus vite qu’un chêne dans les cycles de taille. Et à preuve que ce terreau est intéressant, c’est que dans les semis naturels qui ont lieu dans c’est dans ces têtes de trogne, on a des plantes qui poussent

ou même des arbres qui vont pousser dans ce terreau et qui peuvent même, à terme, faire concurrence à la tranche elle même qui les a accueillis. Alors, ce terreau porte plusieurs noms selon les régions. Dans le Perche, on l’appelle le centre trognes.

Je trouve que ça un tout à fait évocateur, très nourricier. Mais dans d’autres régions, on l’appelle le pour riantes, par exemple pour montrer que c’est du bois pourri, mais qui va servir pour, comme le faisaient les anciens aussi dans ma région, pour aller mettre dans les pots de fleurs ou dans les parterres autour de la ferme.

On peut dire que c’est une production secondaire de la trombine quelque part. Alors ça peut paraître surprenant, mais ça existe déjà dans les pays du Sud. Alors il y a déjà. Si on prend un exemple où il y a beaucoup de trogne, qui est l’exemple marocain pour reprendre en Brancas, dans la classe marocain, on va trouver des

troncs regagnaient, on va retrouver des trogne de tamaris, on va retrouver des trognes de chênes verts, mais aussi des trogne de naissance particulière. Qui est le frêne, dit Morph, qui est un frêne dont on va même associer plusieurs troncs pour qu’ils se soudent et pour produire plus de fourrage et s’étranglent de frêne dans la classe marocain.

Certaines étaient conduites avec des tailles tous les quatre ans, tous les 8 ans et tous les 12 ans pour faire d’une part du fourrage tous les quatre ans, de Laperche tous les huit ans et du bois d’œuvre pour les charpentes tous les douze ans sur le même arbre.

Il y a plusieurs cycles de tailles qui sont. Opérez et c’est Fred en même temps a été utilisé aussi pour la récolte de leurs fruits qui était important, donc il y a plein d’usages, les a regagné aussi peuvent être taillés en trogne.

Et si on va plus au sud, au niveau du Sahel, dans le Burkina Faso, il y a certaines zones où on recommence aussi à faire des trogne, notamment avec un but de transit fourragère. Donc c’est bien un arbre qui peut s’adapter à et qui est et qui est qui peut être un recours très important pour ces régions très menacées, notamment dans le cadre de l’évolution du climat.

Aujourd’hui, quand on voit l’emploi du plastique assez dramatique partout, partout, partout, on se dit qu’avec les arbres, il y a plein de potentiel, plein de possibilités qui sont là sous nos yeux et qu’on peut mettre en œuvre partout.

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Christophe de Hody

Botaniste spécialiste de la cueillette sauvage, fondateur, formateur, Youtubeur et auteur à Le chemin de la Nature.

©Alexandre Asmodé

Alexandre :

Christophe de Hody est botaniste et herboriste, spécialiste de la cueillette de plantes sauvages pour se nourrir et se soigner. Il est le fondateur de l’entreprise Le Chemin de la nature, qui forme depuis 2015 ses apprenants à la botanique, à l’herboristerie.

Son point de vue est atypique, car on pense plus aux arbres. Du point de vue du cueilleur. Et c’est ainsi que je lui ai demandé s’il voyait un lien entre trogne et herboristes.

Christophe De Hody :

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Complètement SNAT déjà il déjà l’ARB en soi en termes de cueillette. C’est incroyable ce que c’est, c’est la plante vivace par excellence, c’est à dire qui vit des années, des années, qui finalement et propose de la cueillette à tous les niveaux.

Il y a des hommes qui peuvent mesurer 30, transmettre à tous les niveaux. On peut les cueillir, surtout si on sait grimper aux arbres ou si on a une échelle. Mais on peut cueillir aussi une diversité MCDDI de l’écorce, de l’écorce, de l’écorce de jeunes rameaux point par rapport aux trogne.

Mais l’écorce des jeunes rameaux, c’est super. Parce que le principe, c’est justement qu’il va y avoir des jeunes rameaux qui vont partir de ses branches coupées, et ses jeunes rameaux peuvent être récupérés pour l’écorce. Si jamais l’idéal, c’est de récupérer des jeunes rameaux pour l’écorce médicinale, je pense que pour l’écorce en cueillette, c’est vraiment souvent des usages médicinaux. Mais si jamais on récolte ces rameaux pour l’écorce, c’est choisir un moment où il y a aussi une autre partie de l’arbre à cueillir, notamment les feuilles peut être, qui peuvent être cueillies de certains arbres la plupart d’ailleurs.

Donc, on peut couper ces jeunes rameaux qui partent plus ou moins jeunes d’ailleurs. C’est peut être des rameaux de l’année, mais ça possède des rameaux de deux ans, de 3 ans, de 4 ans, de 5 ans et plus.

Et on va pouvoir avoir les feuilles qui vont avec. On peut choisir le moment optimal pour les feuilles. C’est généralement au printemps, quand elles sont toutes toutes toutes fraîches, toutes tendres. Ensuite, on peut aussi choisir quand c’est en fleurs.

Si on consomme les fleurs parce que les fleurs des arbres peuvent se consommer, vous connaissez peut être les fleurs de tilleul, jimagine, qui peuvent à la fois aromatiser des plats parce que c’est un petit goût très sympa. Faire des petites tisanes plaisir, mais aussi aider à soigner un petits problèmes d’anxiété, de sommeil, notamment.

Et pour les fruits, donc. Finalement, la trogne permet d’avoir accès plus facilement à tout ça. Et contrairement à ce qu’on peut croire, les trogne. En fait, quand on voit ça, on peut dire ouh là, il a été agressé.

Mais finalement, l’ARB, il est habitué à ça parce que naturellement, dans la nature, il peut y avoir des trogne. Ce que les animaux mangent, les herbivores mangent les arbres et donc ça crée des trogne et des larves. Au contraire, il semblerait qu’il s’agit en tout cas, pour certaines essences soit rallongées.

Ça crée aussi des cavités dans l’arbre qui permet d’abriter des animaux. Donc, c’est bon à tout point de vue. Donc, ça permet d’avoir du bois, comme tu disais sans tuer là. Mais finalement, parce qu’il y a encore aujourd’hui des notamment pour le biais de tilleul, des arbres qui sont coupés entiers pour récupérer ensuite l’aubier du tilleul, c’est à dire l’écorce vivante, alors que ce n’est pas nécessaire. C’est dommage parce que l’arbre un arbre CIREST bien présent et qu’on cueille donc au fur et à mesure des années, même des générations. Il va enrichir le sol et capturer le carbone apporté du carbone dans le sol.

Donc, faire que le sol est plus fertile et plus intéressant pour cultiver autour. Il va permettre aussi de l’ombrage, un pot pour les animaux, mais aussi aux animaux de se nourrir. Il fait partie des animaux, mais aussi pour tous les autres animaux qui pourront avoir accès aux branches disponibles.

Et puis, pour la biodiversité, quoi. Qui va accueillir et donner à manger aux insectes avec les fleurs, le nectar, le pollen, aux petits animaux et aux oiseaux pour tout ce qui est fruit ?

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Jean-François Asmodé

Écologue et ornithologue, spécialiste de la réintroduction d’espèces, fondateur d’O.G.E;

©Alexandre Asmodé

Alexandre :

Jean-François Asmodée est ornithologue et écologues de terrain, naturaliste passionné qui a passé sa vie à observer la nature et les oiseaux. Il fait partie des pionniers des métiers du génie écologique et fort d’une longue expérience auprès des grands projets d’aménagement.

Il fait le lien avec les mesures de préservation ou de compensation en rapport avec les trognes.

Jean-François Asmodé :

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C’est fondamental de conserver les vieilles trogne, car elles ont en elles une toute une faune spéciale qu’on ne trouve pas ailleurs. La plupart du temps, cette faune, elle a disparu des forêts parce que les forêts, on ne laisse pas vieillir les arbres, on les coupe.

Quand l’équivalent de l’homme, on les coupe à 25 30 ans et donc ils n’ont pas le temps de créer ces ces cavités. Et en plus, leur port ne permet pas ça. Il faut que les arbres vieillissent pour que les cavités se créent.

Et donc ça, c’est le Premiere. La première chose, la deuxième chose on crée des nouvelles trogne dans le cadre de mesures d’accompagnement de projets ou de mesures compensatoires. Et là, on prend de jeunes arbres et on les Hémond dans les mondes quand ils font à peu près.

Il faut un peu, un peu plus de deux mètres de haut, les ebondo à deux mètres. Et voilà, on crée un nouvel trogne, mais ça prendra quand même des années avant que la trogne, soit, puisse abriter une faune cavernicole sur des chantiers d’autoroute qui traverse un paysage de bocage.

Et donc, dans ce cadre là, on a repéré tous les âges, tous les lieux, toutes les trogne qui avaient par exemple un insecte qui s’appelle le pique prune ou modérément eri mita. Et donc, c’est cet insecte et il est protégé au niveau européen, au niveau français.

Et donc on a transféré les trogne, donc on les a coupés à ras du sol et on les a plantés dans des endroits stratégiques qui permettent à aux larves d’insectes de pouvoir se développer dans ce terreau et ce terreau.

Il va pouvoir vivre encore et pendant ce terreau, il va être vivant avec beaucoup d’espèces d’insectes pendant, pendant une vingtaine ou une trentaine d’années après la coupe de l’arbre. Et donc, ça permet à la population de pique prune de se maintenir.

Malgré le fait que l’on ait, on est coupé son habitat, en fait. Il faut que ça soit connecté. Les Lillo qu’on va créer ou Lillo qu’on va conserver. Il faut qu’ils soient connectés pour que les insectes, quand ils sortent, puissent voler et trouver d’autres habitats.

Sinon, c’est un élément, c’est un décor. C’est un élément de décor, mais ça n’a plus de fonction écologique. Donc il faut que et que l’on créé soient connectés entre elles pour que pour que ça puisse marcher et qu’on puisse garder une fonction écologique importante de la trogne dans ces.

Dans le cadre de projets de carrière, on a transféré des sols d’un endroit qui allait être transformé en carrière à un endroit identique à à deux ou trois cents mètres. Et donc là, on prend, on arrache. En fait la trogne, on la comprend, la motte de la motte de terre et les racines et on va le planter

. On va le planter à 200, 300 mètres et là, ça imm bonne. La plupart reprennent le message, c’est conservez vos joyaux de la Couronne, c’est à dire ces arbres remarquables qui sont souvent très âgés et qui, il faut entretenir modérément, mais qu’il faut entretenir pour que cette île de vie puisse se maintenir sur leur territoire.

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Conclusion

Alexandre :

Merci infiniment d’avoir lu ou écouté ce documentaire jusqu’à la fin. Et bravo ! Lors du montage de cet épisode., j’ai fait le choix de ne pas parler de certains usages des arbres émondés de façon à ne pas alourdir le message et être le plus efficace possible pour vulgariser les savoirs liés aux arbres aux paysans, tout en proposant un contenu suffisamment court pour être écouté / lu par le plus grand nombre. Pour approfondir le sujet, je vous conseille d’écouter l’interview complète que nous avons fait de Dominique Mansion, qui sera l’épisode 15 du podcast poids plume avec une date de publication prévue pour le mois de novembre 2021.

Pour être prévenu de sa sortie, abonnez vous sur votre plateforme de podcasts préférée ou inscrivez vous à notre newsletter sur Oiseau Bondissant.

Je vous conseille aussi de lire le livre de Dominique : Les trognes, L’arbre paysan aux mille usages aux éditions Ouest-France, ou le livre proposé par « Arbres et paysage 32 » pour 2020, année des trognes.

Vous pouvez également vous renseigner sur les formations proposées par la Maison botanique de Boursay et l’Association française d’agroforesterie.

©Charlotte Jacquet

Notre étude sur la vulgarisation scientifique audio

Ce documentaire audio fait partie d’une étude que nous réalisons sur la vulgarisation et la diffusion des savoirs agricoles par le podcast.

Nous sommes convaincus que le podcast est un moyen de promouvoir de nombreux savoirs agricoles et environnementaux auprès de professionnels et du grand public en donnant la parole aux spécialistes et aux gens de terrain, tout en cherchant à structurer leur propos pour le rendre intelligible par le plus grand nombre.

Pour cette étude, nous avons besoin de vous pour répondre à un questionnaire visant à évaluer les performances en termes de diffusion des savoirs de ce documentaire dédié au trône.

Offrez nous cinq minutes de votre temps pour répondre à ce questionnaire et vous aurez un impact réellement positif sur notre capacité à vous proposer plus de contenus de ce type qui demande une très grosse quantité de travail et beaucoup de motivation pour être produit.

Encore merci d’avoir écouté cet épisode jusqu’à la fin et on compte sur vous pour répondre au questionnaire à très bientôt.

Sources bibliographiques

Voici quelques références si le sujet vous intéresse et que vous souhaitez l’approfondir davantage.